Cancer de la vessie
Les cancers de vessie – souvent appelés « polypes » de vessie sont placés à la 7e place des cancers en France. On les retrouve dans 80% des cas chez l’homme.

Qu'est-ce que c'est ?
Les polypes de la vessie sont des proliférations de cellules anormales au niveau de la paroi interne de la vessie appelée « urothélium ». Cette prolifération anarchique forme la plupart du temps une petite lésion en forme de framboise sur la paroi de vessie. En fonction de leur profondeur et de leur grade, ces tumeurs peuvent être classées comme « superficielles » ou, au contraire, comme tumeurs agressives si elles envahissent le muscle de la vessie.

Les symptômes du cancer de la vessie peuvent être :
- Sang dans l'urine
- Douleurs pendant la miction
- Mictions fréquentes.
Le facteur de risque principal des tumeurs de vessie est le tabac, qu’il conviendra d’arrêter au plus vite afin d’éviter l’aggravation ou la récidive de la maladie. Les autres facteurs de risque sont l'exposition à certaines substances chimiques industrielles (dans ce cas, le cancer peut parfois être reconnu comme une maladie professionnelle), des antécédents d’infections urinaires chroniques et les antécédents de radiothérapie au niveau du pelvis.
En cas de suspicion de cancer de vessie, une analyse d’urines (recherche de sang dans les urines), une cytologie urinaire (recherche de cellules anormales dans l’urine) et un scanner de l’appareil urinaire pourront être prescrits.
Votre urologue pourra également réaliser une cystoscopie pour rechercher un petit polype qui serait passé inaperçu à l’imagerie et pour cartographier votre vessie (nombre/taille/localisation du/des polype(s))
Le diagnostic définitif ne peut être posé qu’après avoir retiré le(s) polype(s) sous anesthésie générale au bloc opératoire afin de l’envoyer en analyse au microscope.
En cas de tumeur superficielle, la résection de la tumeur permet la plupart du temps de traiter la maladie. Le risque principal est la récidive, surtout si le tabac n’est pas sevré. Ceci explique la nécessité absolue de poursuivre la surveillance par cystoscopies régulières que vous proposera votre urologue.
En fonction du grade et dans certains cas de récidive, des traitements complémentaires instillés dans la vessie pourront vous être proposés pour limiter la récidive ou la progression.
En cas de tumeur infiltrante le muscle de la vessie, le traitement peut aboutir à une chirurgie plus lourde consistant en l’ablation complète de la vessie. Les autres options de traitement pour le cancer de la vessie peuvent inclure la chimiothérapie, la radiothérapie, l'immunothérapie, ou une combinaison de ces traitements. Le choix du traitement dépend du stade et du grade du cancer, ainsi que de votre état de santé général.
Fiches AFU
Pour en savoir plus, vous pouvez consultez cette fiche de l'Association Française D'urologie.
- Cystoscopie
- Résection transurétrale de vessie RTUV
Vous souhaitez plus d’informations sur cette pathologie ? Rendez-vous sur le site « Urofrance » où vous trouverez de nombreux contenus, et, de façon certaine, réponse à vos questions
